La FéRue organise chaque année depuis 2007 un événement fédérateur, “Rue Libre !”, à Paris dans le cadre de la journée internationale des arts de la rue et de la libre expression dans l’espace public.
Depuis 2018, la FéRue a souhaité densifier les occasions d’innovation et d’utilisation de pratiques artistiques dans l’espace public comme moyen de fédérer autour des questions collectives de ses adhérent·e·s. Cette volonté a donné lieu à des temps de discussion pour mettre en place une élaboration de projet collective, des ateliers pour créer des outils d’intervention artistiques et militants, des grands rassemblements manifestifs dans l’espace public et plusieurs happenings : des “Rues Libres !”
La FéRue souhaite proposer des “Rues Libres !” à la fois capables de réunir à nouveau les acteur·rice·s du secteur, les citoyen·ne·s et les élu·e·s autour des valeurs du manifeste “L’Art est public”, mais aussi d’incarner les engagements dans la défense des libertés dans l’espace public.
Plusieurs événements de grande ampleur ont été organisés par la FéRue ces dernières années : Et maintenant on va où ? (République, 2014), Le grand banquet des arts de la rue (Place Georges-Pompidou, 2018), S.O.R.T.I.R avec les arts de la rue (19e et 20e arrondissements, 2021).
C’est dans ce même esprit que les membres de la FéRue ont le projet d’organiser une Vente aux enchères en octobre 2023, un grand événement ouvert à tous·tes qui se déroulera dans l’espace public. Les Rues Libres ! s’adressent à un public varié, cet événement ne déroge pas à la règle et nous souhaitons un public le plus nombreux possible : le grand public d’une part, les adhérent·es de la FéRue et des autres fédérations des arts de la rue, les réseaux partenaires de la FéRue d’autre part, mais aussi les partenaires publics de la FéRue.
Les arts de la rue, comme les autres champs artistiques du spectacle vivant, font face à une crise durable. Pour l’affronter, les équipes doivent se serrer les coudes. À l’occasion de cette Vente aux enchères, elles vont puiser dans leurs histoires, dans leurs souvenirs, et venir les troquer sur la place publique.
Tout doit réapparaître !
Nous maintenons également des happenings ponctuels, qui permettent d’être présent·es lors de rassemblements et de participer à la défense de nos droits fondamentaux et notamment des droits culturels, avec toujours en ligne de mire l’art comme ciment du lien démocratique et l’espace public comme bien commun.